Dans la continuité de l’article sur comment trouver un emploi au Québec, une seconde partie sur comment y immigrer me semblait importante. En effet, avant de trouver son premier contrat, il faut passer par cette étape, au combien déplaisante et compliquée. Comme de plus en plus de Français désirent partir vivre dans la belle province, il est important de bien maitriser l’immigration, car les places sont limitées et la demande élevée. Dans cet article, nous vous présenterons les différentes solutions possibles d’immigration.
PVT, ou permis de vacances travail
C’est surement la solution la plus connue et la plus facile pour aller travailler au Canada. Le permis de vacances travail est un VISA permettant de travailler temporairement au canada. Il est réservé aux 18 à 35 ans. Cette solution est temporaire, mais elle facilite grandement l’obtention des autres VISA de travail. C’est donc en quelque sorte la porte d’entrée la plus facile pour travailler définitivement au Québec. Cependant, victime de son succès, le PVT est de plus en plus demandé. L’année dernière, il a fallu moins de 12 jours pour épuiser les 6750 places disponibles pour les Français. Si vous êtes intéressé à tenter l’expérience, il faut donc faire sa demande dés l’ouverture des candidatures, dont la date n’a pas encore été annoncée, mais qui se déroule habituellement en novembre. Soyez vraiment attentif à cette date, car les quotas sont atteints de plus en plus rapidement. De plus, à partir de cette année, la durée du PVT est passée de 12 à 24 mois. C’est donc une option vraiment intéressante pour une première expatriation.
Permis de jeunes professionnels
Ce permis réservé à certaines nationalités, dont les Français, permets de travailler 18 mois au Canada. Il est cependant plus difficile à obtenir, car il nécessite d’avoir déjà obtenu un contrat de travail à durée déterminée de 18 moins maximum. De plus, le travail trouvé doit être dans la continuité cohérente du projet professionnel. Finalement, alors que le PVT permet de changer d’emploi comme bon vous semble, vous n’avez le droit qu’à un changement avec un permis jeune pro, ce qui rend plus dépendant de l’employeur.
Cette option est cependant intéressante dans le sens ou beaucoup d’entreprises manque de main-d’œuvre dans certains domaines. Avec les babyboomeurs qui commencent à partir en retraite, la pénurie de main-d’œuvre dans des domaines comme les TI ou certaines branches de l’ingénierie s’accroit. Depuis 2008 le nombre de postes vacants dépasse le nombre de professionnels pour les pourvoir. Le mieux est donc de chercher des postes dans les petites entreprises de TI qui manquent de main-d’œuvre, comme chargé de projet TI chez Fxinnovation, ou chez les grands employeurs comme Bombardier, Hydro Québec, etc.
Le permis de travail
Le permis de travail peut être obtenu plusieurs fois contrairement au permis jeune pro. Cependant, il est très difficile à obtenir. En plus d’avoir un contrat, il faut pouvoir justifier que le travail ne pourrait pas être effectué par un Québécois. En gros ce permis est réservé principalement aux secteurs en pénurie qui ne trouvent pas preneur dans le pays.
La résidence permanente
C’est le VISA le plus difficile à obtenir, mais c’est aussi celui qui donne le plus de liberté. Pour 5 ans, vous aurez le droit de travailler au Québec, et même de passer avec les possesseurs de passeport canadien à l’immigration. C’est l’étape qui précède la nationalité. Cependant, les couts pour la demandée sont très chers, plus de 1800$, et le temps d’attente pour l’obtenir est encre 1 et 2 ans. De plus, les critères d’admission sont très stricts, et il faut mieux les connaitre avant de faire votre demande. Certaines conditions facilitent l’admission : vivre en couple depuis plus de 2 ans, être bilingue, travailler dans un secteur en pénurie, avoir vécu au Canada et avoir un employeur (d’où l’intérêt de faire un PVT auparavant) etc. Il existe beaucoup d’autres conditions qui facilitent l’acceptation, elles sont à connaitre pour ceux qui veulent la demander.
Voici donc un bref aperçu des VISA pour aller travailler au Québec. De plus en plus de Français s’expatrient au Québec, donc la difficulté pour y travailler va s’accroitre. Cependant, avec la pénurie de main-d’œuvre qui durera encore quelques années, la belle province risque d’accorder plus de VISA qu’auparavant. Il reste donc de la place pour ceux qui sont intéressés à s’expatrier.
A lire dans ensuite : comment trouver un emploi au Québec.
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Source : JOBMACHINE
Sans foi, ni loi…pour l’Emploi